L'attente sur le quai.
La nuit nappe le ciel de quelques scintillements.
La Lune s'est faite absente; sa présence demeure
Là-haut dans l'immensité... une étendue de penseurs.
Ici bas, le vent soupire ses froideurs... saisissant !
L'horloge tourne et ce prompteur défile d'heure en heure...
Un voix dit les arrêts desservis... en attendant...
Des petits groupes cancanent, d'autres rient de leur temps
Et les solitaires s'oublient... fixant les discussions.
Emmitouflée dans le manteau, et les mains dans les poches ;
Au loin trois flambeaux surviennent au fin fond d'un tunnel
Où les rails s'effacent en profonde obscurité.
Peu à peu, les pieds se mettent à bouger ; le sol gèle.
Chacun prendra place sur siège de libre embauche...
Nous voilà partis... dans les ténèbres de l'endiablée.
Texte : Tous droits réservés - 2014 - Lauriane Lopès
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