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« Ô Rage ! Ô Désespoir ! » c'est à ce vers que se référence mon dernier dans cet acrostiche.
Écrire sur l'Océan... de vague à l'Âme, la plume aurait multitudes de sources où l'inspiration viendrait mourrir sur le sable laissant une trace telle l'écume déposée par les vagues en disparassicant discrétement...
Ici, ce n'est que pensée sur une photo... imagée...
Ecrivez un poème, puis…
Prenez votre dictionnaire.
A côté de votre poème,
Réécrivez le texte…
En cherchant les mots
De votre poème,
Allez sept mots plus bas.
Et changez votre mot d’origine
Par ce nouveau mot…
Du haut de sa forme
L’intérieur résonne.
Un vide se forme
Dans le secret de la zone.
Scellé d’un ruban
De soie écarlate.
La grandeur suspend,
Cache un stigmate.
Soupçon d’élégance voile
Le cristal de l’âme…
Au creux des iris
Où la souffrance se tisse…
Dans les contées jadis, au tens ancienor1,
L’estoire dormillies2 dans le donjon oublié.
Le lierre gravite la pierre,
Cache les meurtrières…
Dans la tour des vents,
La mémoire polit à l’argile.
D’un drame… Nuit de Pleine Lune.
La cheminée, en ruine, dévoile
Un vieux parchemin…
L’ère confie poi 3 d’encre.
« … A l’albor4 de vostre viaje5
Le celeement6 plane encor…
… De vostre geste ou était-ce… »
« … Vostre crigne7 brunor8
Danciait9 à moindre vent… »
« … A nostre ciel promut fleurissant.
Vostre visage… sous ce wit10…
Hui… repose en paix… »
« …L’enort11 … de nos noces…
Mon cœur garde vostre fleror12… »
« … un autre albor s’ouvre à…
Absent, de votre réveil…
Parti chasser…»
« Fidèle Ami vint à ma rencontre…
Etendue à laval13 de la tour…
Gente Dame ! Ma mie !
Vostre esperit s’en est estre14… »
« De cordueil15… je fus…
Plus de mots… justes des maux… »
« … A ja16 ! »
La Dame Blanche erre…
Les dépouilles au tombeau
Cherchent le repos….
La vérité somnole en secret
Dans une meurtrière….
Note :
1 : au tens ancienor = aux temps anciens.
2 : l’estoire dormillie = l’histoire sommeille
3 : poi = peu
4 : l’albor = l’aube
5 : vostre viaje = votre visage
6 : le celeement = le mystère
7 : vostre crigne = votre chevelure
8 : brunor = crépuscule
9 : danciait = dansait
10 : wit = long voile pour les femmes
11 : l’enort = la nuit
12 : fleor : odeur, parfum.
13 : à laval = en bas
14 : vostre esperit s’en est estre = votre âme s’en est aller
15 : cordueil = peine, chagrin, tristesse.
16 : A ja ! = à jamais !
Mais l'amour la mort c'est pareil
C'est la vie, soi même à l'abandon
C'est un coeur qui s'éveille
Jusqu'à retrouver ou perdre la raison.
Lorsque se voile le roman,
L’âme vit sous ses faux semblants,
Sous l’apparence de glace, se ment…
Attendant la terre des tremblements.
Alors voilà l'autre, l'étrange messager,
Est-ce un ami, est-ce lui ?
Qui nous guidera vers le ciel l'immensité
Et qui dans un murmure nous dit : Voila c'est fini...
L’oiseau de feu traverse le livre
Au canon… le zéphyr déploie ses airs
Ange et démon dans l’atmosphère
Et l’Ams-tram-gram s’en va en lumière…"
Poème Duo avec Kérry-Choupy (www.poeme-france.com)
Aux tourments de son exploration,
Les raisonnements s’étoilèrent
Dans les voies lactées où les sagesses
Se tiennent à distance
Afin de préserver la nébuleuse du secret.
Parfois la fermeté d’âme se résigne
Dans l’échec de la fleur pensive.
Au calme d’une sérénité,
Tout à tour, l’idée s’épanouie…
Ou l’essence s’apparente en des pétales…
Quand l’ombre d’une erreur
Se pointe…. La soie velours
Tombe, faisant place à une autre théorie…
Horloge sonne. Les aiguilles pointent le ciel étoilé.
Son visage se dissout sous la voie lactée….
Une sonate chemine sur le silence en mutation….
… dans les vœux, les prières, les incantations…
Un vent doux et glacial surprend….
La Lune envoie valser jusqu’au firmament.
Les gémissements de l’évanescence
Qui pleuvent d’effervescence…
Visage de porcelaine se voile, s’enfuit…
Sa chevelure sombre d’ébène dans la nuit…
Délaissée, la joie décroisse…
Sur le chant des corbeaux qui croassent…
Ses iris, pleins de cicatrices palissent ;
Se cornent en un clin d’œil
Pour se confondre sur le vinyle
D’un univers, trop lointain pour l’entendre….
Sur la montagne
Un lit de coco…
L’air est un parfum d’ailleurs…
Un exotisme, une douceur…
Un secret sucré
Une perle de gourmandise
Pour les amoureux du plein air.
Des ravins regorgeant
Des plus belles profondeurs
Des glaciers en musée de transparence
Offrent stalactites et rivières de glace.
Fontaines aux ruisseaux
Chancellent
Dans la discrétion des rides.
Au pole arrondi
Une étoile aux milles branches
Ouvrent ses bras à l’évasion.
Pas besoin d’ouvrir les yeux
Sentir le vent suffit…
A la téléportation...
Songe, songeons…
Médite, méditons…
Dans le plus beau des silences,
Celui de l’émerveillement ….
Encore, et encore….
Orage se tarde
Le mutisme fait place au vacarme.
Mais le ciel, assez vite, se couvre.
Le soleil s’enfuit
Se refugier
Dans les hauteurs.
Le bleu de l’azur change de face.
Un gris obscur pénètre
Dans le bonheur
D’autre lieu.
Coup de tonnerre
Tombe de nulle part
Peur sur la terre.
Une racine sort de ténèbres.
L’invisible gronde
Jettent le feu ici.
Le cri au-delà de nos têtes se fait entendre par les lumignons.
Masque du jour vêtit l’humour,
Flirte d’amour, en troubadour.
Sourire sourd, accroche court
Au vent, le ruban des faubourgs.
Flirte d’amour, en troubadour.
Masque du soir peine l’espoir
Au vent, le ruban des faubourgs.
Triste foire, son désespoir.
Maque le soir peine l’espoir
Avant de voir, au banc s’asseoir
Triste foire, son désespoir
Fuyant la star, son cauchemar.
Avant de voir, au banc s’asseoir
Fleur d’un phare jette un regard
Fuyant la star, son cauchemar.
Nuit se tarde la Mascarade.