Le cerf blanc.
Dans les étoiles ténèbres scintillent
Quelques âmes d’un lumignon discret.
Sur les hauteurs de l’immensité ;
La voie lactée. Tout semble paisible
Déesse de la Lune regard d’un œil docile
La faucheuse planant dans le noir accessible
Guettant l’heure avec sa grande faucille.
Plus bas, sur le lac. Où le sommeil
Embaume de rêve et de merveilles…
Le cerf de candeur sortit de sa cachette.
Auguste majestueux fait face à la nuit
Sur l’air frais des rimes de minuit.
Telle une opalescence entre grandeur
Des bois de cet être humble et passif,
La Lune se pose en croissant blafarde.
L’argenterie nappe sur sa fourrure
Poussiéreuse de pureté et de pâleur…
La faucheuse sort de son nuage de pénombre.
Dans un élan de fumée, le cerf blanc
Disparait.
Texte : Tous droits réservés - 2014 - Lauriane Lopès
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