La paralysie du sommeil.
Tout parait si paisible…
Les paupières demeurent fermées.
Les rêves attrapent les esprits envolés.
Le sommeil reste sensible…
Un souffle de glace caresse le visage.
Une chaleur envahit le corps en âge,
Puis des fourmillements gravirent les mains…
Réveil tétanisé d’un rien.
L’horloge avance de seconde en seconde.
Présence, elle s’éternise de son ombre.
Le cœur s’emballe… La peur détale,
Comme une infâme, sans arme.
L’endormie finit sa cible…
Les songes libèrent les consciences dérobées.
Les yeux s’ouvrent comme alarmés.
La nuit fût celle de l’invisible.
Texte : Tous droits réservés - 2011 - Lauriane Lopès
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