Sonnet polaire : Les dolmens de l'ère.
D’immenses pierres se figent dans la terre
Une herbe tapisse l’étendue brumeuse.
Toute discrétion en suspension embaumeuse
De ce cercle sous ce mystère légendaire.
Champ de pourquoi, civilisation oubliée.
L’époque trépasse l’histoire abandonnée…
… chuchotements encore sifflent au-delà
A ces présents du passé que le vent polisse ;
Chaque pierre tailladée, souvent complice
Des savoirs absorbés d’une profonde foi.
Nuit au visage blême se fait parfumeuse.
Le rayon ardent sur la masse planétaire
Cajole le songe et le fou interstellaire :
Le Stonehenge à la suspicion paresseuse.
Tous droits réservés - 2014 - Lauriane Lopès
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